une création du Théâtre de la Pacotille, en résidence à la salle Jean-Claude-Germain
Salle Jean-Claude-Germain
du 14 février au 3 mars 2012
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RÉSUMÉ
1638. Louis XIV vient de naître. Son règne sera un des plus longs, 72 ans, dont 54 ans de règne personnel, dont 34 années de guerre. Il aura trop aimé la guerre.
Nous assistons aux différentes étapes de sa vie fastueuse dans une époque troublée de guerre de religion et de lutte de pouvoir sans merci que se livre la famille royale.
Mais Louis le Grand finira par instaurer sa monarchie absolue.
Vie et mort du monarque.
La guerre
Je voulais une comédie.
Avec ses ressorts comiques et ses rebondissements.
La guerre, qui est un acte absurde mais en même temps viscéral, s’est imposée.
La guerre, en fait, ma vision de la guerre que je n’ai jamais connue, que la plupart des gens ne connaissent pas, puisqu’elle ne saccage pas leur salon, dans tout ce qu’elle a de burlesque.
C’est la dernière étape d’une trilogie qui recherche avidement les causes de l’injustice et des destinées brisées.
Après avoir exploré dans un cadre national la rage, la haine, l’incompréhension, le totalitarisme et le corporatisme, je voulais vaguement relier le tout avec les débuts de notre nation française d’Amérique en rapport avec la mère patrie d’antan : la France monarchique.
Plus précisément, la famille royale de Louis XIV.
Une époque où l’on voit se développer un archaïque complexe militaro-industriel, financé par la peur et l’extorsion de divers éléments de la société.
Je voulais peindre une clique assouvissant sans pitié ses propres intérêts au détriment de toute une nation.
Une clique, qui pour une province ou une ville, sacrifie les richesses de toute une nation. Qui puise sans ménagement dans les richesses futures pour mener sa stupide guérilla qui ne fera que répéter à plus grande échelle l’imbécillité humaine de la nuit des temps à savoir la destruction du voisin pour s’emparer de ses biens.
Je voudrais que le sommeil du juste quitte cette clique à jamais et qu’elle s’étouffe, s’empoisonne à mort de nos richesses pillées.
Cette pièce se veut un hommage aux rêveurs massacrés, écrasés sous ces impitoyables colonnes de chiffres bombardées par d’innombrables technocrates assassins sans envergure.
Sébastien Dodge
« Sébastien Dodge signe une satire férocement drôle de l'exercice d'un pouvoir tyrannique. Sa pièce, qui s'intitule prosaïquement La guerre, n'a rien de banal: au théâtre réaliste et esthétisant, elle oppose une manière épique, verveuse et outrancière. Qui fait mouche.»
Alexandre Vigneault, La Presse
« Avec verve et une ironie grinçante, en s’appuyant sur une recherche fouillée, Sébastien Dodge passe ces figures historiques au tordeur pour en exposer la mesquinerie, les relations incestueuses et leur impitoyable barbarie.»
Mélissa Proulx, Voir
THÉÂTROGRAPHIE
DURÉE
PRODUCTION
une création du Théâtre de la Pacotille, en résidence à la salle Jean-Claude-Germain