Un animal (mort)
Petit guide pour se transformer tendrement

de Félix-Antoine Boutin

une création de Création Dans la Chambre

Salle Jean-Claude-Germain

du 8 au 26 mars 2016


PARTAGER
CETTE PAGE

RÉSUMÉ

En deuxième année de résidence au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, l’auteur et metteur en scène Félix-Antoine Boutin poursuit une réflexion sur le sens du sacré et du rituel, balayés de nos existences modernes.
Quelque part entre fable et performance, Un animal (mort) est la rencontre de six personnages à l’existence poreuse qui ont la possibilité de se réinventer à l’infini, de se survivre, même si cela implique de mourir souvent. Adapté d’un conte indochinois, l’œuvre tente de questionner notre rapport à la transmission, de ce qui meurt et ce qui reste, de ce qui vient avant et après nous. C’est l’histoire d’une histoire. Un récit qui se transforme, qui se réincarne par la bouche de ceux qui la véhiculent.

texte et mise en scène Félix-Antoine Boutin interprétation Marie-Line Archambault, François Bernier, Lise Castonguay, Juliane Desrosiers Lavoie, Marcel Pomerlo, Sébastien René dramaturgie Marilou Craft scénographie Odile Gamache éclairages Julie Basse musique originale Stéphane Lafleur, Christophe Lamarche direction de production Émilie Martel direction technique Maxime Bouchard

texte et mise en scène

Félix-Antoine Boutin

interprétation

Marie-Line Archambault

interprétation

François Bernier

interprétation

Lise Castonguay

interprétation

Juliane Desrosiers Lavoie

interprétation

Marcel Pomerlo

interprétation

Sébastien René

dramaturgie

Marilou Craft

scénographie

Odile Gamache

éclairages

Julie Basse

musique originale

Stéphane Lafleur

musique originale

Christophe Lamarche

direction de production

Émilie Martel

direction technique

Maxime Bouchard

Peut-être mort, probablement réssuscité, forcément éternel

Ce projet est né d’un instinct, d’un désir de travailler des objets dramaturgiques dépaysants, d’y plonger tête première pour y découvrir ce qui parle de nous, humains. En parcourant des contes oraux de la forêt indochinoise, j’ai trouvé un univers poétique évocateur, capable d’être le moteur de transmission de sensations profondes liées à ce que nous vivons ici et maintenant.

Vous n’assisterez pas à l’adaptation d’un conte, mais bien à une œuvre originale qui prend naissance dans des codes étrangers pour voir ailleurs si nous y sommes; pour se comprendre dans l’autre, y voir l’interstice dans lequel se glisser pour entrevoir notre nature profonde; l’animal caché, peut-être mort, probablement ressuscité, forcément éternel.

« Et comme ça nous ne serons plus jamais des corps étranger à l’univers. »

Les personnages de ces contes meurent et renaissent constamment, comme si la mort devenait une occasion de changer de peau, de repartir à zéro, de tout effacer pour mieux repartir. J’ai voulu créer des êtres qui, confrontés à cette possibilité, choisissent de refaire leur vie à chaque minute, de se sacrifier perpétuellement pour renaitre toujours meilleur, mais qui, finalement, ne s’éloignent jamais vraiment d’eux-mêmes. Ils repassent inévitablement toujours dans les traces creusées par leurs pas, mais sans quitter l’espoir de se soustraire d’eux-mêmes, de devenir quelqu’un d’autre, de se libérer de l’odeur de leurs propres tares.

Je veux explorer la fatalité de ces renouvellements, y trouver une crise qui, paradoxalement, nous pousse à combattre et à avancer pour nous dépasser.

Félix-Antoine Boutin

« La scénographie remarquable, signée Odile Gamache, happe d’entrée de jeu le spectateur, alors qu’il prend place au sein de cet écosystème végétal et se retrouve plongé dans une atmosphère tamisée à la lueur des lampions. »
Ariane Brien-Legault, Revue Jeu

« C’est un moment que l’on vit comme un rêve, avec des personnages qui nous parlent et nous interrogent, le 4e mur n’existant plus. C’est une histoire simple mais dont découle beaucoup de réflexion et de poésie. Le jeu est délicat, touchant et comique et rend la pièce rafraîchissante. »
Margaux Sporrer, Le délit français

« Soulignons l’excellent travail des comédiens Lise Castonguay, Sébastien René, Marie-Line Archambault, Juliane Desrosiers Lavoie, François Bernier et Marcel Pomelo, qui nous servent une brochette de personnages aussi vifs que rafraîchissants, avec une chimie remarquable. Notons également que la mise en scène et la scénographie (Odile Gamache) complètent très bien tant le texte que l’interprétation qu’en font les comédiens. »
Éloïse Choquette, pieuvre.ca

« On respire et on s’inspire de ce superbe texte lyrique ! Tout en restant très attentif à la moindre variante du drame mystère qui se joue devant nos yeux. »
Esther Hardy, atuvu.ca

Création dans la chambre est une compagnie de création en art vivant qui axe son exploration sur l'intime dans des cadres inusités, dépaysants. Avec ses spectacles multiformes, souvent inclassables, Création dans la chambre reconnecte l'art de la scène avec le sensible grâce à des procédés artisanaux tissant des liens entre l'intime et le spirituel, le politique, et l'existentialisme.

Notre compagnie tente de trouver des nouvelles façons de parler de l’intime dans une optique contemporaine tout en travaillant avec notre répertoire intime mondiale passé, présent et même possiblement un jour, futur. Notre pari est de trouver une mémoire collective de l’intime, dans le maelstrom des cultures et des époques. Pour nous, l’intimité est politique, elle détermine les rapports humains qui génèrent tout ce qui nous constitue, tout ce qui nous transporte, elle construit nos systèmes politiques, nos systèmes de valeurs. Le monde est géré par des humains et il est faux de penser que l’objectivité existe; l’humanité est subjective et tout ce qu’elle mène comme bataille a un rapport direct avec ses rapports intimes profonds.
 

THÉÂTROGRAPHIE 

  • Un animal (mort) / Petit guide pour se transformer tendrement (2016)
  • Archipel (2015)
  • Les dévoilements simples (Strip-Tease) (2014)
  • Orphée karaoké (2014)
  • Koalas (2013)
  • Le sacre du printemps (Tout ce que contiens) (2013)
  • Message personnel (2013)

Extrait

Publié le 23/03/16 Un animal (mort) de Félix-Antoine Boutin

« Ce soir, je vais trouver quelque chose (quelqu’un) pour accompagner ce qu’il y a en moi de vaste et vide; de beau et d’apaisant, pour accompagner l’assassin et la victime; l’amour et la folie; l’amour et la terreur. »

Critiques

Publié le 13/03/16

Un animal (mort) de Félix-Antoine Boutin

« C’est un moment que l’on vit comme un rêve, avec des personnages qui nous parlent et nous interrogent, le 4e mur n’existant plus. C’est une histoire simple mais dont découle beaucoup de réflexion et de poésie. Le jeu est délicat, touchant et comique et rend la pièce rafraîchissante. »

Margaux Sporrer, Le délit français

Album

Publié le 07/03/16

Félix-Antoine Boutin est de ces metteurs en scène qui peaufine l'esthétisme de ces créations et nous offre toujours de belles images, grace entre autres au travail de ses remarquables collaboratrices la scénographe Odile Gamache et la conceptrice d'éclairages Julie Basse. Voici quelques photos de sa plus récente pièce Un animal (mort), croquées par le photographe Nans Bortuzzo. 

Album

Publié le 01/02/16

Découvrez l'affiche de la nouvelle création de Félix-Antoine Boutin, Un animal (mort)

3900

Publié le 04/01/16

Carnets de création

Pour la création d'Un animal mort, Félix-Antoine Boutin s'est inspiré d'un conte indochinois issu de la tradition orale, tout-à-fait insolite! Il nous explique cette inspiration avec l'aide de sa dramaturge Marilou Craft et de sa scénographe Odile Gamache. 

PRODUCTION

une création de Création Dans la Chambre