une création de L’Homme allumette, en résidence à la salle Jean-Claude-Germain
Salle Jean-Claude-Germain
du 22 octobre au 9 novembre 2013
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RÉSUMÉ
Récit poétique, Les cendres bleues est l’œuvre d’une nécessité. Un geste de survie. De cette prenante histoire, celle d’un garçon de six ans et demi amoureux d’un jeune homme de vingt ans, naît une beauté sublime et complexe.
Tes mains sur mon chant
D'indiens assoiffés de revanche
C'est toi le méchant
Pow pow t'es mort
Renaître
Automne 2011.
Plus rien ne fait sens.
J’ai tout démoli autour de moi.
Amours et amis.
Je résiste, mes nerfs résistent.
Puis, comme un legs, un brûlot d’amour entre mes mains. Les cendres bleues.
J’y trouve une œuvre offerte à ceux qui ont vécu, montrée aux autres, cruellement vraie. Le souffle d’une crise. À chaque vers, je reconnais la beauté d'un trop-plein de vie, l'interdit sublimé. Nous avons tous, un jour ou l’autre, cru à ce qui était trop.
Ici, il est question de survivre au grand feu, à celui qui nous a attirés et possédés. Il ne reste qu’à s’en remettre, soigner ses brûlures et faire face à la désolation. Et tant qu’à renaître, soyons superbes, soyons grands. Il n’y a pas d’autres chemins à prendre.
Automne 2013.
Je ne suis pas poète, je ne suis pas écrivain.
Je suis admiratif.
Je suis un formaliste émotif.
Nous serons des passeurs.
Éternellement reconnaissants envers les mots de Daoust, envers l’homme flamboyant et assumé qu’il est. Chaque fois, la rencontre est percutante.
Philippe Cyr
« Le metteur en scène Philippe Cyr a abordé ce texte avec beaucoup de sensibilité et de doigté. On sent son admiration, son respect, pour l'oeuvre du poète. À partir d'une narration à la première personne, Cyr a formé un choeur de trois voix parallèles, avec les acteurs Jean Turcotte, Sébastien David et Jonathan Morier (ce dernier brille particulièrement, il s'approprie les vers avec candeur et son jeu déborde de fraîcheur). »
Luc Boulanger, La Presse
« Philippe Cyr porte à la scène avec délicatesse ce récit plus troublant que véritablement choquant. Sa production permet de bien entendre ce beau poème, qui possédait déjà une dimension narrative. ... Trois présences harmonisées et pourtant différentes, où j’ai particulièrement apprécié la voix apaisante de Jonathan Morier ou la lumière que dégage Sébastien David. »
Marie Labrecque, Le Devoir
« Pour porter à la scène Les cendres bleues, ce magnifique texte racontant l’amour illicite unissant un garçon de six ans et un jeune adulte, le metteur en scène Philippe Cyr fait le choix de la sobriété et d’un accompagnement gestuel délicat. Bien joué. »
Philippe Couture, Voir
« C'est un spectacle sobre et très précis, qui met de l'avant le magnifique texte de Jean-Paul Daoust. »
Christian Saint-Pierre, VoirTv
« C’est le traitement scénique de Philippe Cyr et les prestations des acteurs qui apportent une force et une sensibilité à cette entreprise théâtrale. »
Olivier Dumas, Mon Théâtre
« Cet objet théâtral nous laisse le temps de goûter au talent de Jean-Paul Daoust, à sa maîtrise des mots, des consonances, du rythme, des images et des métaphores. On prend plaisir à le suivre dans cette histoire où la grandeur des premiers sentiments est décortiquée avec la précision d’un chirurgien des émotions. »
Samuel Larochelle, Sage Gamin
« La mise en scène de Philippe Cyr met en valeur un poème qui n’avait pas été initialement conçu pour une adaptation théâtrale. Le choix de placer trois acteurs sur scène transforme la vox poetica en une sorte de dialogue intérieur qui représente parfaitement le déchirement interne du personnage. »
Ruth Malka, Le Délit
L’Homme allumette est dédié à la création contemporaine. La compagnie explore principalement le thème de la transgression afin d’engager des artistes et le public dans un dialogue autours d’enjeux actuels. Nous puisons notre matière première dans toutes sortes de matériaux textuels, qu’ils soient théâtraux ou non. Nous privilégions une parole libre et contemporaine. Nos choix doivent nourrir nos questionnements formels et poser un regard sur les faits marquants de notre condition d’artistes, de citoyens et d’humains.
En créant la friction, nous cherchons la lumière. Nous croyons essentiel que notre regard se pose sur l’inattendu afin de renouveler sans cesse ce qui se trouve entre la scène et la salle : l’espace des possibles.